Voici l’Histoire de l’Etablissement
Situé aux confins de l’Artense et des Monts-Dore, le bourg de Bagnols, fût totalement détruit par un incendie, en 1895, occasionné par une poêle de cuisine en feu !
A cette époque, l’habitat rural traditionnel est composé de maisons paysannes simples, robustes et sobres, encore recouvertes de chaume pour quelques-unes (il en existe une, très bien rénovée à la sortie de Bagnols en direction de La Tour d’Auvergne). Les habitants de l’époque sont pour une grande majorité des personnes de la terre, commerçants ou artisans. On retrouve sur les sentiers de randonnée, situés autour du bourg de nombreux murets de pierres sèches, grises ou noires, ainsi que des croix et des calvaires qui confèrent à ce pays d’Artense un caractère mystique affirmé.
Mais, ce qui fût l’une des plus grandes tragédies des années 1900 restera sans équivoque, l’incendie de 1895 provoqué par une poêle en feu qui serait « l’étincelle » de départ…
A cette époque, la plupart des toits du bourg, de l’église et des alentours étaient recouverts de chaume : ce qui facilita la propagation du feu et la destruction des bâtiments du bourg, et de l’église.
En 1895, il semblerait que la gourmandise, au retour d’un mariage de l’époque, pour la fabrication d’un « Brûlot » omelette flambée au rhum, soit la cause de cet incendie. N’est-ce donc pas là une coïncidence, ou un signe de « péché de gourmandises » qui nous aurait attiré quelques 100 ans plus tard, en janvier 1995 à la reprise de l’Hôtel des Voyageurs ?
Avant 1929 l’hôtel ressemblait à un relais de Voyageurs avec des écuries. La cuisine se situait à la place du petit salon de l’hôtel.
Dès 1930, l’établissement se modernise avec 5 chambres, 1 WC, du chauffage, et de l’eau courante puisée par une pompe. Les propriétaires diversifient leurs activités : ils sont à la fois marchands de vin et marchands d’aliments pour le bétail. Plus tard, une pompe à essence viendra marquer l’évolution du modernisme. La rénovation continuera dans les années 1940 et 1950, pendant la guerre.
Enfin, en octobre 1964, l’agrandissement de l’hôtel par trois étages supplémentaires permet à Robert et Marie-Jeanne Vergnol, ainsi qu’Adrienne Picard d’exploiter l’établissement, sous la bénédiction de l’Abbé Grenier (1965) et ce jusqu’en 1991.
L’établissement reste fermé de janvier 1991 à janvier 1995. Il est ensuite repris par Gilles et Annie Legouffe, anciens artisans et leur fils Thierry Legouffe.
Les rénovations pour hisser l’hôtel à une étoile se limitent, à l’époque, à l’installation du téléphone dans les chambres. Les travaux pour le passage en deux étoiles dureront jusqu’en mars 1999. Gilles et Annie Legouffe prennent leur retraite en janvier 2005.
C’est alors que Thierry Legouffe rachète, seul, l’Hôtel restaurant, dont il est, toujours, l’actuel Chef de cuisine.